Padmé a fait ce qu'elle a pu. Elle a tenté de faire en sorte que la galaxie ne sombre pas dans les flammes de la guerre, elle a tenté d'éviter à son mari, Anakin Skywalker, de sombrer dans l'obscurité. En vain. La République a chuté, se transformant en un Empire s'annonçant impitoyable. Et Anakin a été perverti par les idées de Palpatine. Pire, elle a vu, celui qu'elle a aimé, tenter de la tuer. Enceinte, elle s'éteint et laisse derrière un Vador torturé par ses démons et une galaxie mal en point.
Dans le Légendes, Padmé est très peu évoquée : Luke recherche sa mère dans les romans de La crise de flotte noire, Vador enrage dans l'Ascension de Dark Vador en pensant à elle et R2-D2 montre des vidéos de Padmé à Luke, Jacen et d'autres dans la trilogie du Nid obscur.
Dans l'univers officiel, Padmé est un peu plus mentionnée, que ce soit dans les romans La revanche des Sith, l'Ombre de la Reine ou Liens du sang.
C'est surtout son enterrement qui est mis en avant, le dernier hommage rendu. Ce sont des gens tristes qui sentent que la mort de Padmé constitue un basculement. L'hommage sera rendu sur Naboo, la planète pour laquelle elle a tant donné. C'est aussi, bien que très peu le sachant, la planète d'où est venu sa mort : c'est Palpatine qui a attisé la colère d'Anakin et l'a poussé à tuer sa femme. On comprend que Padmé est aimée et respectée en voyant le comportement de la foule : « d'énormes foules se massent sur la Place du Palais, à Theed, la capitale de Naboo, où six beaux gualaars blancs tirent sous l'Arc de Triomphe un cercueil ouvert, entouré de fleurs, qui contient le corps d'une Sénatrice bien-aimée ». Padmé a le droit à un recueillement massif et planétaire, tous les peuples de Naboo sont là et présents, unis pour elle.Car, Padmé n'a pas que chassé la Fédération du Commerce des environs de Naboo, elle a activement participé à l'unification des peuples. Elle a fait son devoir, elle a permis à Naboo d'être capable d'affronter le futur (« Sa peau était pâle, son teint parfait et son visage paisible. Elle flottait, les yeux fermés, les mains posées sur son ventre. Naboo perdurait sans elle »). Les gens pleurent donc la perte de leur reine. Pour certains, c'est plus que ça : Sabé en est un bon exemple. Sabé est une Suivante, c'est-à-dire qu'elle évolue dans l'entourage de Padmé et qu'elle est parfois amenée à effectuer de discrètes missions pour elle. Tout cela lui a permis de créer des liens forts et sincères. La mort de Padmé est un réel déchirement, une immense perte. Sabé aimait Naboo mais ce n'est pas pour sa planète qu'elle pleure ou qu'elle est triste : « Naboo avait perdu une sénatrice, une héroïne, une reine. Elle avait perdu l'amie pour laquelle chacune d'entre elles avait risqué sa vie au fil des ans. Si elles avaient pris ces risques, ce n'était pas pour la politique, pour Naboo ou pour feu la République. C'était pour Padmé, parce qu'elles l'aimaient. Et maintenant, elle était morte. » Les choses sont claires : Padmé comptait plus que tout. Si elle a fait tout ça, ce n'est pas par devoir mais par amour pour elle.
C'est Bail Organa qui apprendra à Leia qui est sa réelle mère. Leia comprend que sa mère a vécu à une époque incertaine et violente, et qu'elle a fait ce qu'elle a pu pour maintenir un système de liberté. On lit qu' « elle avait appris que sa mère avait été présente lors du vote qui avait délégué à Palpatine les pleins pouvoirs et le contrôle absolu du Sénat Galactique. Elle imaginait sans peine le désespoir qui avait dû lui transpercer le cœur ». On voit à nouveau que la notion de sacrifice est présente quand on parle de Padmé. Le sacrifice et le devoir sont deux choses qui inspireront Leia. Pour Leia, Padmé est un modèle : il faut faire ce qu'on croit juste même si c'est compliqué. Alors que certains tentent de remettre en cause Leia (on découvre que Vador est son père), elle leur rappelle à tous que Leia est sa mère. Elle est un modèle qu'il faut suivre : « elle fut l'une des rares personnes à résister à Palpatine. Lors de sa montée au pouvoir, l'une des seules sénatrices à mettre en garde contre le désastre qui se profilait ».
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