Chevalier Jedi, Aayla Secura est abattue comme tant d'autres au moment de l'Ordre 66. Prise par surprise, elle ne peut pas faire grand-chose. Touchée, elle meurt en s'effondrant. La mort des Jedi de cette époque marque la fin de la guerre des clones et le retour d'une période plus stable, en apparence, avec l'avènement de l'Empire. Mais, le souvenir de Aalya Secura a traversé les décennies. La Jedi a marqué de nombreux peuples.
Dans l'Héritage de la Force, Jacen en apprend plus sur elle. En effet, certains se demandent si il ne cherche pas à être populaire. Jacen se rend compte qu'Aayla a impressionné des peuples, sauvé des vies et que cela lui a donné une place spéciale pour beaucoup de gens : « c'était une Twi'lek bleue, et des holos qui ont survécu montrent qu'elle était belle de visage et de corps. Sa carrière lui a permis d'aider les peuples de nombreux mondes, et de figurer dans les cycles folkloriques de plusieurs cultures primitives où elle se confondait souvent avec les déesses ou les personnages historiques locaux ». Clairement, Secura se révèle une Jedi compétente, particulièrement efficace alors que la galaxie était en proie aux flammes. On voit également un aspect important lié à elle : l'importance de son apparence physique. Sans doute que ce n'était pas volontaire de sa part d'attirer les regards et de nourrir les fantasmes, mais beaucoup en ont eu à son égard (« des immigrés lettrés venant de ces cultures écrivent des cycles fictifs sur elle, dont certains sont incroyablement érotiques »).
Cela lui fut même reproché, en particulier par le Maître Jedi Arligan Zey qui s'en ouvrit à Windu. Il craint qu'elle ne soit trop amicale avec les clones, qu'elle ne parvienne pas à garder la bonne approche : « une distance est indispensable envers nos troupes, clones ou non. Le général Secura devient un peu trop proche du commandant Bley ». Il est triste de voir cette Jedi réduite à son physique alors qu'elle a montré à de nombreuses reprises sa compétence et son talent. On en a un exemple, grâce à Kenobi, dans le roman Le labyrinthe du mal où on lit que « il n'avait pas été, loin de là, le seul Jedi à jouer les agents de renseignement depuis le début de la guerre ; Aayla Secura et le Jedi caamassi Ylenic It'Kla avaient exfiltré un transfuge du techno-syndicat sur Corellia ».
La route d'Aayla Secura croisa celle d'Aurra Sing. Comme beaucoup d'autres ayant mal tourné dans cette galaxie, Aurra Sing était une ancienne padawan Jedi. Durant la guerre des clones, elle travailla pour la Confédération des Systèmes indépendants. Dans le roman Rue des Ombres qui se déroule en période impériale, Aurra Sing revient sur son passé : on comprend qu'elle a combattu contre Aalya Secura et que ça s'est mal passé (« même si Aayla Secura, cette bâtard de Jedi tapineuse, avait coupé l'antenne de son implant biordinateur »). Dans l'Héritage de la Force, C3PO résume la vie d'Aurra Sing : « Aurra Sing était une apprentie Jedi de neuf ans quand elle fut enlevée par des pirates (…) Elle semble s'être sentie trahie par l'Ordre, qui ne réussit pas à la délivrer car quand elle réapparut, ce fut dans la peau d'une chasseuse de primes qui se spécialisait dans l'assassinat de Jedi. Elle fut finalement capturée par le Chevalier Jedi Aayla Secura et emprisonnée ».
