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La cape de Jacen Solo

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mardi 30 décembre 2025

Quelques pensées d'Hera Syndulla sur l'Empire

Palpatine a détruit les Jedi. Il a également sapé les bases de la République et a permis l’émergence d’un Empire. Il est celui qui dirige cet Empire d’une poigne de fer. Mais aussi puissant soit-il il ne peut pas le faire tout seul. Il a besoin pour cela du soutien de l’armée, des forces de sécurité et tout un tas de gens qui assurent leur travail. L’Empire contrôle et surveille ses habitants, pas uniquement les plus vindicatifs ou les planètes les plus importantes. L’ombre de l’Empire s’étend sur une bonne part de la galaxie, des mondes du Noyau aux planètes plus éloignées. Hera Syndulla s’en rend compte alors qu’elle est sur Gorse. A ce moment-là, elle ne cherche pas activement à provoquer une rébellion, elle se contente de prendre le pouls des choses et rencontrer des gens potentiellement intéressants. Toutefois, elle analyse que « si le niveau de sécurité de Coruscant s’était propagé aux planètes de la Bordure, cela compliquait toute action musclée contre l’Empire ».


Ce qui choque le plus Hera est l’apathie qui semble toucher tout le monde. Les gens laissent faire convaincus qu’ils ne font pas le poids, que cela ne sert à rien de s’opposer. Pire, ceux chargés d’assurer la sécurité sont complices des agressions, de meurtres et d’actes déshonorants (« elle avait assisté à l’attaque du pauvre chef de guilde et à la façon dont son escorte avait réagi : comme si le meurtre d’un cadre était la chose la plus normale de la galaxie »). Mais, Hera a vu ailleurs, sur d’autres planètes que le sentiment d’impunité peut faire basculer les choses. Les habitants n’ont plus rien à perdre. Se soumettre et baisser la tête ne vous garantit même pas de rester en vie : « c’est une raison pour laquelle les gens remettent l’Empire en cause. Il n’est pas là pour nous servir. Il n’existe que pour se servir ».


Hera pense donc qu’il faut agir même si elle ne pense pas qu’il soit venu le temps d’une confrontation déclarée. C’est pour cela qu’elle cherche des gens avec certaines aptitudes. C’est ainsi qu’elle repère Kanan Jarrus, un ancien Jedi en vadrouille, qui vogue de planète en planète sans se créer d’attaches. Si Hera ne se rend pas tout de suite compte qu’il est un Jedi, elle voit qu’il est là à aider certaines personnes. Elle a bien perçu son côté faussement désintéressé et la blessure en lui ; n’importe quel Jedi survivant est forcément traumatisé par l’Ordre 66. Ainsi, on peut comprendre quand elle dit que « ce qui est en train d’arriver à la galaxie est grave et je veux agir. Si tu veux juste te mêler de tes propres affaires, alors je te souhaite bonne chance dans tes voyages ». 

D’ailleurs, un peu plus tard, sa réaction ne change pas tant que ça quand elle apprend le passé de Kanan. Elle pense que « l’Empire avait privé de leurs droits des individus de toutes origines, partout dans la galaxie. Un jeune homme qui se cachait d’être presque Jedi n’était qu’une des innombrables victimes ».


Si elle ne croit pas en un soulèvement à grande échelle, elle pense qu’une petite équipe peut faire du bien (« sans coopération stratégique, leur nombre peut même être une faiblesse. C’est facile de les diviser pour mieux régner. Et le pire, c’est que jamais un esprit commun ne peut se développer »).

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