Les deux premiers de la Haute République sont La Lumière des Jedi et L’orage gronde. Deux cent ans avant l’épisode I, la galaxie est en paix et les Jedi à leur apogée, jusqu’à ce que des événements viennent perturber la galaxie. Si le principal antagoniste de la série n’est pas Sith, il y a quand même quelques références aux Sith et à l’obscurité.
Très vite, on comprend que les Sith sont des éléments du passé, en tout cas pour les Jedi. Ils les ont combattu et ils les ont vaincus (« Mais nous l’avons déjà été par le passé, intervint Oppo Rancisis. De fait, nos prédécesseurs ont mené et remporté la Grande Guerre des Sith »). Les Jedi ont gagné et depuis ils dominent ; la domination se fait par des actes symboliques, des démonstrations de puissance. C’est par exemple l’Ordre Jedi qui, pour montrer sa puissance, fait construire son Temple sur un lieu important pour les Sith : « Peu de gens savaient que le Temple Jedi avait été construit sur un sanctuaire Sith. Il y avait là une vergence dans la Force, un nœud de puissance et d’énergie qui pouvait servir à beaucoup de choses (.. .) Dans le lointain passé de l’Ancienne République, à l’époque de l’antique Empire Sith, les Sith et les Jedi s’étaient souvent affrontés pour le contrôle de ces points-clés ». Cela montre bien la puissance des Jedi, le sentiment qu’ils ont d’être la force dominante de la galaxie. Ils sont convaincus que la menace Sith est quasiment nulle.
Pour autant, ils ne sont ni aveugles ni ignorants. Ils savent que les Sith ont par le passé été influents et qu’ils ont laissé des traces dans la galaxie. Cohmac est un Jedi à cette époque. Suite à enchaînement de catastrophes, Cohmac se trouve, avec d’autres, à explorer une Station amaxine (la relique d’une ancienne civilisation guerrière). Là, ils tombent sur des statues. Tout de suite, Cohmac fait la relation entre ces objets et des pratiques Sith. Il se rappelle que « dans toute la galaxie, il existe des légendes au sujet d’objets imprégnés par le côté obscur (…) certains affirment que, par le passé, les Sith les plus puissants étaient capables d’insuffler leur propre noirceur dans les objets qui les entouraient ». Cela fait un peu penseur aux orienteurs Sith que nous avons vus dans l’épisode IX, l’Ascension de Skywalker. En réalité, dans ce cas-là, la menace n’est pas Sith, elle vient des Drengir, une civilisation de plantes carnivores et guerrières, bien ancrées dans l’obscurité. Ce n’est pas l’obscurité à la façon Sith ; il y avait d’ailleurs la guerre entre eux (Cohmac : « Les statues ne contenaient pas le côté obscur à l’intérieur d’elles-mêmes. Elles contenaient dans la station amaxine, le gardaient prisonnier à bord »).
Jora est une Jedi qui a utilisé un objet Sith. Elle a transformé une lance en sabre laser. C’est bien la preuve que des objets Sith ont traversé le temps et que pour les Jedi il est important de les rayer de la carte. L’acte de Jora est symbolique (« elle avait retiré le cristal kyber, alors rouge sang, d’une antique lance laser Sith et l’avait saigné en le purifiant de toute la rage et de la souffrance qu’y avait instillés son propriétaire d’origine »). Des années plus tard, Ahsoka Tano fera la même chose avec les sabres des Inquisiteurs. Si les Sith ne sont pas physiquement présents, on comprend bien qu’ils sont toujours là, en menace de fond. Les Jedi Orla et Cohmac finissent par comprendre que les Drengir ont combattu les Sith (« Pas les mêmes. Leurs armes étaient rouges »).
Padawan, Reath suit les enseignements au Temple et de son Maître. Comme tant d’autres formés, il entend la célèbre maxime (« Détourne toi de la haine ; Elle mène au côté obscur »). A ce sujet, Cohmac a une réflexion qui résonne fortement à l’aune de ce qui se passe dans la prélogie (épisode I à III). Il s’interroge sur ce qu’est le côté obscur, sur la façon dont les Jedi le considèrent (« comment le côté obscur a-t-il pris forme dans ce lieu ? D’ailleurs, comment le côté obscur prend-il forme ? Parfois, je me dis que nous, les Jedi, avons notre notre part de responsabilité. Nous qui refusons de voir la Force dans sa totalité, d’en étudier l’obscurité aussi bien que la lumière »).
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