Dans le Réveil de la Force, Jakku nous apparaît comme une planète isolée, dure où a eu lieu de grandes batailles. On y trouve des navires de vaisseaux, notamment des destroyers, sur lesquelles semblent reposer l'économie de la planète. La planète est mentionnée et développée dans quelques romans.
Étoiles perdues nous apprend que c'est ce qui reste de l'Empire qui a décidé de faire de Jakku le terrain d'affrontement final. L'Empire devait se servir de la planète pour prendre sa revanche et régler leurs comptes avec ceux qui les avaient renverser. Empli d'arrogance et de certitude, le Grand Moff Randd affirme que « voici Jakku, une planète désertique : elle ne vaut rien en elle-même, mais elle entrera bientôt dans l'histoire comme le décor de la bataille où l'empire a vaincu la Rébellion une fois pour toutes ». Cette sensation qu'il n'y a pas grand-chose est confirmée par des propos de Han Solo dans un des romans de la trilogie Riposte. Le contrebandier a pas mal vogué à travers la galaxie et sa parole est donc intéressante et à prendre en considération. Ses paroles sont sans pité : « il n'y a rien là-bas. Des mineurs, des charognards, des marchands de terre (…) c'est un terrain vague. Tatooine a l'air vivante en comparaison ». La planète n'aurait rien donc d'intéressant et c'est peut-être pour cela que Palpatine l'a choisi pour détruire son Empire en cas de défaite. Sloane évoque alors à sa façon le plan de la Contingence ; Jakku ne vaut rien si ce n'est tout ce que Palpatine a construit caché, loin des yeux (« Jakku est une étendue désertique, décrépie, brûlée par un soleil impitoyable. Et pourtant, aussi étrange que ça puisse paraître, cette planète abrite en ce moment le plus grand vestige de l'Empire »). Gallius Rax, celui qui doit incarner et mettre en place les volontés de Palpatine, vient de Jakku. Sans un énorme concours de circonstances, il serait resté sur cette planète, coincé et promis à un avenir pathétique. Il dit à Armitage Hux que « je suis né ici sur Jakku, cette planète horrible. Ceux qui sont nés ici sont déjà morts ». La planète n'offre donc rien : elle n'a aucun atout en elle-même, aucun futur possible pour ceux qui y vivent. La bataille n'arrange rien, elle « laisse derrière elle une planète de décombres ».
C'est donc sur Jakku que nous retrouvons Rey lorsque démarre le Réveil de la Force. La jeune femme est seule, occupée à gagner sa vie en exploitant et fouillant les immenses carcasses de métal. Elle décrit ce qu'est la vie sur cette planète : « je n'ai pas d'amis. C'est Jakku ici. Personne n'a d'amis. Il n'y a que des survivants ». Encore une fois, on retrouve l'idée que la vie sur Jakku vous marque, fait de vous une personne résistante. Finn, un ancien soldat du Nouvel Ordre, confirme la première impression de Jakku. Cette planète n'a aucune particularité ; il n'y a que « du sable, des roches, du sable, du sable mouvant et du sable ». C'est un tableau assez déprimant.
Que Jakku soit une planète désolée, un coin reculé de la galaxie semble mettre tout le monde d'accord. La réaction de Han Solo, en apprenant que le Faucon Millenium s'y trouvait, est équivoque. Il s'exclame « Jakku ? Cette décharge ! »
Luke Skywalker est quant à lui d'accord avec Rey lorsqu'elle dit que sa vie passée ne vaut pas grand intérêt (« effectivement, tu viens de nulle part »). Rey n'avait ni famille, ni passé dont elle se souvenait, ni futur. Elle semblait condamnée à passer sa vie à travailler pour d'autres contre un salaire de misère. Rey était quantité négligeable comme Jakku : « elle avait passé tant de nuits dans les déserts de Jakku, à vivre orpheline parmi les rebuts ensevelis d'une guerre oubliée ».
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