Article épinglé

Kerra Holt, une Jedi chez les Sith

La République et les Jedi n’ont pas toujours contrôlé la galaxie ou apporté la lumière. Il y a même eu des époques où ils ont volontairement...

lundi 3 avril 2023

Quelques références au Soleil Noir dans le roman Vauriens

Le Soleil Noir est une organisation criminelle bien implantée dans la galaxie. Au moment où l'Empire étend son influence sur la galaxie, le Soleil Noir est dirigé par le Falleen Xizor. Dans l'univers Légendes, la structure est bien développée dans le roman Les ombres de l'Empire. Dans le roman Vauriens, Han Solo tente de cambrioler la maison d'un chef de secteur de l’organisation (Villachor) pour s'emparer de son butin et de dossiers secrets.

C'est Dayja, un agent impérial traquant un haut responsable du Soleil Noir, qui précise la façon de faire du Soleil Noir. Le groupe ne se contente pas de commettre des cambriolages, de mettre en place des réseaux de contrebande, il se livre également à un autre type de commerce : la collecte « secrète et très lucrative des dossiers compromettants avec laquelle ses membres se livrent au chantage ». C'est un parallèle qu'on verra plus tard dans le roman Soleil Noir où Xizor tentera d'exploiter le secret du nom du pilote Rebelle qui a détruit la première Étoile de la Mort. Toujours-est il que le Soleil Noir est bien assis sur ses fondations et bien implanté dans la galaxie. Ceux qui doivent démanteler l'organisation doivent prendre en compte l’étonnante passivité de l'Empereur. Dayja regrette presque cette attitude, d'autant plus qu'elle ajoute encore plus d'instabilité aux choses (« le Soleil noir constituait un mal qui rongeait les assises de la galaxie depuis très, très longtemps, et il devait être stoppé. Si l'Empereur n'était pas enclin à agir, et que le Seigneur Vador se trouvait trop occupé par ailleurs, alors la tâche revenait à des gens moins en vue »). Lutter contre le Soleil Noir ne peut donc être une activité de premier plan, une activité qui bénéficie de beaucoup de ressources. On savait déjà que l'Empire avait une certaine tolérance envers des contrebandiers, on comprend qu'il accepte, jusqu'à un certain point, une organisation criminelle. On en a la confirmation quand on apprend que le Soleil Noir mène ses activités depuis la capitale de l'Empire, l'ancienne Coruscant. L'organisation se dirige depuis quelques uns des plus riches et convoités endroits : « au Centre Impérial où il se placerait de nouveau sous la protection directe de Xizor et des vastes ressources dont le Soleil Noir disposait là-bas ».

La puissance du Soleil Noir se reflète aussi dans la façon l’organisation traite ses affaires et parvient à se mettre à abri des griffes de l'Empire ou des autorités locales. Le Soleil Noir a même des outils qui dépassent ceux de l'Empire, notamment dans la sécurité des données : « au fil des ans, le Renseignement Impérial avait réussi à réunir des fragments certifiés de ces dossiers, mais sans jamais pouvoir craquer l'encodage ou même deviner comment il était exécuté ». Les membres influents s’insèrent également dans la vie locale, dans la vie des planètes. Ils sont des figures publiques importantes : « les grands dirigeants du Soleil Noir aiment se servir de ces manifestations publiques pour couvrir des réunions avec des contacts extérieurs et ainsi préparer des opérations futures ».

Enfin, Villachor nous apprend que le Soleil Noir ne supporte pas la médiocrité, l'erreur, la trahison. Les responsables font attention car « le Soleil Noir avait des yeux et oreilles partout ». Leur statut ne les protège pas, ne leur garantit rien. Ils savent qu'ils marchent sur un fil étroit et que la moindre duplicité peut les condamner à la mort. Villachor dit que « si j'avais de telles copies et que le Soleil Noir l'apprenait, je serais mort dans les heures suivantes. Peut-être même les minutes ». On comprend alors qu'il est extrêmement compliqué de trahir l’organisation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire