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Que lire dans l'univers officiel (29/11/24) ?

La voie de la duperie et la voie de la vengeance : un nouveau groupe lié à la Force est introduit (la Main ouverte) et il est en confrontat...

mardi 1 avril 2025

Des passages que j'apprécie dans l'univers Légendes (en vrac, sans réel classement)

Dans le roman Le mariage de la princesse Leïa, Luke réalise des exploits inédits.

Abeloth change les Jedi. Elle leur fait faire des actes répréhensibles. Et ceux qui s'en rappellent sont marqués.

Jacen est mort et ses parents n'ont jamais véritablement fait le deuil. Ici, le pire est que Jacen a chosi consciemment l'obscurité et est devenu Dark Caedus. Alors, quand Jaina demande la permission d'aller le tuer, Han tente de justifier ce choix comme il le peut.

La fin du plus grand héros de la guerre entre les Yuuzhan Vong et les autres, le légendaire Tsavong Lah

L'Empire a détruit Alderaan et ça a été le début de la fin

La relation entre Anakin et Tahiri n'a pas pu se développer. Anakin est mort au combat, Tahiri n'a jamais accepté sa mort, se contentant de vivoter ici et là.

Jaina, la têtue et indisciplinée Jaina Solo, devient Maître Jedi

Luke a tué une innocente, en tout cas il a tué la mauvaise personne. Ce n'est pas Lumiya qui a tué Mara Jade et il s'en veut d'avoir laissé sa colère parler.

Luke parvient presque à comprendre Daala.

Akanah tente de faire comprendre à Jacen que la Force va au-delà des Jedi

On comprend mieux pourquoi Shmi a été laissée à son triste sort d'esclave par Qui-Gon Jinn

Vestara Khai a peur de Luke

Luke veut poursuivre une chimère : il pense que sa mère est encore en vie. Il est tourné vers le passé, Leia tente de lui faire comprendre que seuls le présent et l'avenir comptent

Qwi Xux a construit de grandes choses mais dans son immense naïveté elle refuse d'admettre que cela puisse être utilisé pour de mauvaises choses.

Luke est plus que déprimé, il n'inspire plus les gens.

Vador pleure. Il refuse d'admettre sa défaite.

Allana est la fille de Tenel Ka et Jacen. Elle est curieuse. Surtout, elle a peur du côté obscur : elle a souffert à cause de son père qui l'a enlevée. Elle craint que Luke ne bascule à son tour alors qu'il traque des Sith

Sidious méprise Kenobi

 

Le retour de Merrin

Merrin vient de Dathomir. Si elle évolue aux côtés de Cal Kestis, Cere Junda et d’autres, cela n’a pas toujours été le cas. Sa vie a basculé quand les Sith menés par Sidious et Dooku ont décidé d’envoyer Grievous et son armée détruire la planète et bon nombre de ses habitants. Merrin a été forcée de changer sa façon de voir les choses, son rapport au monde. A cause de Grievous, elle a perdu ses proches, ses racines, sa famille (« avant que son clan ne soit brutalement décimé durant ce que Cal avait appelé la Guerre des Clones, elle n’avait côtoyé que des Soeurs de la Nuit, et, parfois, des Frères de la Nuit »).


Clairement, Dathomir manque à Merrin. Elle ne cesse de penser à la planète, elle ne cesse de penser à tout ce qu’elle a perdu. Ce n’est pas seulement ses pouvoirs qui ont été affaiblis, c’est tout son passé qui lui manque. Pour Merrin, Dathomir est unique dans la galaxie et rien ne peut rivaliser avec : « parfois, lorsque Merrin combattait l’Empire, tout ce qu’elle voyait, tout ce qu’elle ressentait, c’était Dathomir. Ses cieux écarlates ainsi que son énergie obscure (…) Les marais verdoyants de brumes rouges où Merrin avait grandi (…) Leur magie était bien plus puissante que tout ce que les Sith pouvaient offrir ». Car, Dathomir était l’obscurité. Merrin la voit comme « une planète sombre, baignée dans la lueur écarlate de Domir, le soleil rouge du système ».


Durant un bon moment, loin des siennes et de sa planète, Merrin n’a plus été elle-même. Elle n’était pas réellement faible, elle était juste incapable d’utiliser pleinement et librement ses pouvoirs. C’est presque comme si elle avait honte d’utiliser ce qui faisait le coeur de sa magie : les ténèbres. Elle reprend foi et confiance en elle quand un groupe de Purge Troopers menace Cal Kestis et les autres membres de son groupe alors qu’ils recherchent un puissant objet. Elle se laisse posséder (« au plus profond du coeur de Merrin et de toutes celles qui avaient comme elle - de sa famille, sa famille de sang, liée par les rituels et l’ichor -, il y avait les ténèbres. Dathomir était nimbée de lumière rouge, tout comme Merrin »).


Car, Merrin est puissante, bien plus puissante que certains Jedi ou certains Sith peuvent jamais espérer l’être. Son lien à la Force n’est pas classique, il se fait aussi par la magie. Cela lui donne des capacités qui dépassent l’entendement, comme se servir de morts et les faire revenir à une certaine forme de vie. Cal Kestis en est témoin alors que la situation est critique ;  il voit Merrin mobiliser « tout ce qui restait d’énergie en elle » et crier « les derniers mots de l’incantation, comme une prière pour son monde ». Les mots employés alors par Merrin ne laissent pas de palce au doute quant à ses motivations. Si Merrin est prête à donner sa vie dans ce combat, c’est pour sa planète (« Levez-vous et vengez Dathomir ! »)

Et, là, l’impensable se produit puisque « plusieurs prisonniers du jardin de corps revinrent à la vie ».

mardi 25 mars 2025

Le roman Hors de l'ombre

Alors que les Nihil continuent de semer le trouble, le désordre et les morts, les Jedi et la République tentent de prendre la mesure de leur ennemi. Ce n’est pas une situation facile pour les Jedi qui doivent se réinventer et se lancer dans la bataille. C’est d’autant plus compliqué qu’ils doivent faire avec des impératifs politiques. Et cela les entraîne à ne pas toujours être libres de leurs choix, parfois au plus grand désespoir des gens du commun…


C’est une galaxie en plein bouleversement où une bonne nouvelle (le Flambeau Stellaire) a vite été effacée par les attaques des Nihil. Pourtant, le Flambeau stellaire est une remarquable prouesse, quelque chose qui rapproche les populations de la galaxie et montre aux gens les plus éloignés du centre galactique qu’ils comptent. Le Flambeau est devenu « le carrefour de cette région de la galaxie, offrant refuge et espoir à tous les êtres, quelle que soit leur espèce ».

Dans ce roman, on se rend compte que Coruscant a une bien mauvaise réputation. Pour les gens qui vivent dans les endroits les plus éloignés de la galaxie, Coruscant est un repaire qui favorise les privilégiés, ceux qui ont le pouvoir. Sylvestri Yarrow, une pilote dont le cargo a été abîmé par les Nihil, en donne une raison ; elle met le blâme l’attitude des sénateurs et autres politiques (« c’était le genre de manigance politicienne qui tenait les gens simples à distance de Coruscant, et voilà que Syl se retrouvait au beau milieu de cette mascarade »). Elle n’hésite pas à dire à Vernestra Rwoh que « vous ne devriez vous fier à personne sur cette misérable planète. Ma mère disait souvent que la politique est l’endroit où se rend la vérité pour mourir ». Cette affirmation illustre bien tout le mépris, tout le dédain ressenti par Sylvestri.


Le roman acte également le basculement des Jedi. Ils ne peuvent plus se contenter d’étudier la Force, ils doivent se battre. Le padawan Imri Cantaros résume parfaitement la situation : « peu de gens considéraient toujours les Nihil comme une menace mineure et localisée ; ces derniers temps, même les Jedi les plus pacifistes n’hésitaient pas à dégainer le sabre au premier signe de danger ». Il faut dire que les Nihil ont commis un bon nombre de massacres et repoussé les limites de l’horreur.


Jordanna, une ancienne amante de Sylvestri et proche des San Tekka, offre un point de vue un peu nuancé sur les Nihil. Si elle ne remet pas en cause leur aspect abject, elle tente d’expliquer ce qui peut pousser certains à les rejoindre. Elle dit que « les Nihil ont offert un foyer aux laissés-pour-compte et aux ratés de la galaxie. Ils ont donné quelque chose à des gens qui n’avaient rien, ce qui est un acte très puissant ». Mais, elle n’oublie pas de dire qu’ils sont néfastes (« Sont-ils mauvais ? Evidemment »).

Les Nihil sont dirigés par Marchion Ro. C’est un individu charismatique comme le remarque Nan. La jeune femme précise que « personne ne savait à quel peuple il appartenait. Tous ceux qui l’avaient questionné sur son espèce l’avaient payé de leur vie. Ro était aussi mortel que beau, et Nan s’estimait heureuse d’être autorisée à occuper le même espace que lui ». Ro assure donc son autorité sur le groupe par sa présence et par sa force, sa puissance. Il est impitoyable et très dangereux.

La mère de Sylvestri, Chancey Yarrow, a collaboré avec les Nihil, notamment par l’intermédiaire de Lourna Dee. Elle a ainsi pu rencontrer Marchion Ro et en donne une description très valorisante : « c’est l’âme des Nihil, le centre du Cyclone. Un visionnaire ». 

Il faut noter que les Nihil étaient particulièrement intéressés par les travaux de Chancey Yarrow et tout ce qui tourne autour de l’hyperespace. C’est grâce à des Sentiers (des routes inconnues) qu’ils commettent leurs attaques et leurs massacres. Ainsi, Marchion Ro fait reposer une partie importante de sa stratégie sur les compétences de Mari San Tekka. Cette dernière, selon Chancey Yarrow, est une femme remarquable : « cette femme est capable de voir toutes les routes possibles à travers l’hyperespace, selon l’endroit et le moment (…) Son cerveau est l’équivalent de dix mille navordirnateurs ».


A l’opposé des Nihil, il y a les Jedi. Si ils ont compris qu’ils doivent se battre, ce n’est pas un choix qui a été fait de gaieté de coeur comme le remarque Reath Silas (« certains craignaient que leurs activités passent de la recherche, de l’éducation et de l’étude de la Force à la guerre et à la politique »). On pourrait presque croire que certains Jedi regrettent de ne plus être un groupe évoluant en marge des affaires galactiques…

Cohmac Vitus semble rejoindre ce point de vue. Il affirme que « les Jedi servent la Force. Nous sommes la lumière et nous ne pouvons obéir aveuglément à d’autres ordres (…) Nous allons là où nous pouvons le plus efficacement chasser l’obscurité de la galaxie, c’est la seule cause que nous devons servir ». Autrement dit, la protection des individus ne semble pas être une priorité.

Cette attitude interpelle Sylvestri. Elle ne comprend pas ce que des Jedi font sur Coruscant, un endroit relativement calme (« que faisaient les Jedi sur Coruscant, au lieu d’être à la frontière pour combattre les Nihil ? »).

C’est Jordanna qui donnera la critique la plus aboutie des Jedi : « ils ne sont pas doués pour le changement. Ou pour s’adapter au monde environnant. Les Jedi sont courageux, déterminés et héroïques, mais toutes ces qualités ne valent pas une semaine de rations si tu n’es pas capable de voir la galaxie telle qu’elle est ». Elle pense donc que les Jedi ne perçoivent pas la réalité des choses, qu’ils sont aveuglés par leurs codes et façons de faire. Si ce sont de bons combattants, ils sont freinés par leurs idéaux et leur méconnaissance des différents peuples et planètes, coutumes et habitudes…

Tout cela est illustré par les doutes qui traversent Vernestra Rwoh. Elle doit former un Jedi et ne se sent pas prête pour ça. Elle est habitée par des interrogations qu’elle ne peut pas partager (« j’ai peur que personne ne me prenne au sérieux à cause de mon âge, à part mon Padawan, et je ne suis pas sûre de lui donner les outils qu’il lui faut pur devenir un bon Chevalier »). L’Ordre Jedi est donc fragile.

samedi 15 mars 2025

Kerra Holt, une Jedi chez les Sith

La République et les Jedi n’ont pas toujours contrôlé la galaxie ou apporté la lumière. Il y a même eu des époques où ils ont volontairement reculé, où ils ont laissé la place aux Sith et à leurs Empires. Lors d’une période comprise entre les exploits et massacres de Revan et l’avènement de Dark Bane, on a pu rencontrer des Empires Sith, des domaines Sith et leurs luttes fratricides. Les Jedi ont refusé de s’impliquer, de libérer les populations. Mais, cela ne voulait pas dire qu’ils fermaient les yeux. Ils ont appris après leur échec avec Revan : les Jedi ont toléré des actions contre les Sith tant qu’on ne leur demande pas de la logistique et une intervention à grande échelle.

Le Jedi le plus entreprenant à cette époque est Vannar Treece. Il est celui qui mène les combats, recrute les Jedi, échafaude les plans. Il a conduit des « volontaires dans l’Espace Sith à plusieurs reprises, réalisant à lui seul des missions que l’Ordre Jedi, plus vaste, ne pouvait mener à bien ». On peut aussi penser qu’une force de frappe, plus discrète et plus petite, est plus encline à atteindre ses objectifs ; un conflit global ne serait pas nécessairement plus efficace. C’est là qu’intervient Kerra Holt. La jeune femme a déjà été marquée par une expérience négative avec les Sith puisque son monde natal a été attaqué. Elle a donc envie d’en découdre. Il faut un concours de circonstances pour que Treece le lui permette : « quand Kerra était devenue un Chevalier Jedi à la veille de son dix-huitième anniversaire, Vannar hésitait toujours à l’envoyer au cœur de l’action. Une alerte dans l’Espace Sith avait été décisive (…) Kerra comptait parmi eux et y avait joué un rôle crucial ».

On arrive alors à un tournant dans la vie de Kerra Holt. Les Jedi sont massacrés, dépassés par les Sith. Le plan de Treece est un échec. La chose apparaît clairement quand on lit que « la mission sur Chelloa avait tourné au désastre ». Et pourquoi ? Tout simplement parce que les Sith avaient été plus intelligents que les Jedi (« Vannar comptait sur l’effet de surprise, s’assurant que ses Chevaliers Jedi viennent et repartent en un rien de temps, tous sains et saufs (…) Seule Kerra en avait réchappé, mais sans les armes, les médicaments et les provisions ». Kerra se retrouve donc seule et sans ressources.

La jeune femme doit donc repenser sa stratégie. Isolée, elle ne peut compter que sur elle-même ; elle se forge alors un autre costume : « elle était arrivée sur Darknell comme sur les autres mondes, en se faisant passer pour une travailleuse itinérante ». il faut préciser que Darknell est le monde du Sith Damian, un des nombreux Sith de cette partie de la galaxie (ils font tous plus ou moins partie de la même famille »).

Sur ce monde, Kerra crée nombre dégâts. Elle fait exploser une usine. De toute façon, cela semble être sa marque de fabrique. La subtilité n’est pas son point fort. Dans un moment introspectif, elle se rend compte que « persuader, hypnotiser, détourner l’attention… c’était des compétences bonnes pur un Jedi incapable d’utiliser un sabre laser ou un blaster, pas pour une guerrière accomplie telle que Kerra ».

Durant son périple, Kerra rencontre bon nombre d’habitants du monde Sith. Certains semblent avoir baissé les bras, d’autres font tout pour survire, quitte à être cynique. C’est le cas du capitaine mercenaire Rusher qui se moque de Kerra et de ses objectifs : « un chevalier errant qui parcourt seul l’Espace Sith, c’est ça ? Pour sauver le corps étudiant par monts et par vaux ? » En réalité, Rushner s’attache plus ou moins à Kerra. Il éprouve une certaine forme de sympathie ; il ne voit en elle qu’une « gamine, guère plus vieille que ses réfugiés, et du même âge que bon nombre des recrues de la brigade ».

Il en faut plus pour déstabiliser la Jedi qui se caractérise par une forte volonté : « Kerra songea furtivement à toutes ces fois où elle avait échappé d’un cheveu à la mort, par la seule vertu de son obstination forcenée ». Tout cela fait que Kerra acquiert une certaine réputation, même auprès des Sith. La Sith Arkadia affirme que « partout où vous allez, vous avez tendance à déstabiliser les régimes ».