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La cape de Jacen Solo

Jacen Solo ne se contente pas d’interner les opposants politiques ou de dévoyer les enseignements Jedi. Il ne lui suffit pas de nouer une al...

dimanche 30 novembre 2025

Le Nouvel Ordre Jedi : qui est Lord Nyax ?

Chassés de Coruscant après une défaite cuisante et humiliante, les Jedi, les forces armées républicaines et des citoyens se réfugient sur une planète proche : Borleias. De là, Luke ressent une perturbation dans la Force qui provient de Coruscant (« quelque chose n’allait pas dans la Force Il avait essayé d’en savoir plus sur cette sensation, avec l’espoir qu’elle soit la source de son malaise et des visions qui l’avaient conduit sur Coruscant »). Il est suffisamment intrigué pour monter une expédition sur la planète-capitale.

Luke, les Jedi qui l’accompagnent (Mara et Tahiri) et les forces spéciales arrivent sur une planète en train de changer. Coruscant n’est plus ce qu’elle était : les Yuuzhan Vont ont marqué la ville de leur empreinte. Et si les morts républicains sont nombreux, il reste quand même quelques survivants qui tentent de survivre comme ils peuvent. Ils se cachent des Yuuzhan Vong bien entendu mais aussi d’une autre menace : Lord Nyax.


Cette affirmation surprend quelque peu Luke. Nyax est un nom tiré des histoires destinées à faire peur aux enfants. Il est la représentation du croque-mitaine : : « c’était un spectre pâle et monstrueux qui s’emparait des petits pour ne jamais les rendre ».

Les Jedi finissent par ressentir la créature dans la Force. Créature semble le bon mot pour le décrire quand son histoire remonte un peu la surface. Un des agents accompagnant les Jedi rapporte que Nyax est « grand de trois mètres » et qu’il est « certainement capable de se servir de la Force » et « qui se balade dans un monde auquel il ne comprend rien ».

Nyax est donc totalement inconnu même si Luke a l’impression de l’avoir déjà vu (« Luke connaissait ce visage, mais il n’arrivait pas à établir le lien, dans sa mémoire »).


Présent fortement dans la Force, Nyax terrifie les Jedi. Il leur laisse une bien mauvaise impression. De lui se dégage une impression qui les marque. Tahiri en parle avec des mots qui ne laissent pas de place au doute : « nous avons eu l’impression de ployer dans un océan de Côté Obscur. C’était comme sentir de nouveau la mort d’Anakin. Et vouloir de nouveau mourir avec lui ». L’exemple choisi est très révélateur tant la disparition du jeune Jedi a marqué Tahiri. Il l’a brisée, presque détruite. Or, c’est ce qu’elle semble ressentir à ce moment-là.

Luke, lui, met aussi en avant l’aspect obscur de Nyax mais aussi sa puissance : « l’homme était perceptible dans la Force, Luke le sentait sans même à avoir à le chercher. Il brillait d’une lumière éclatante — un phare dans une mer d’obscurité. Ou plutôt un phare d’obscurité ».


En réalité, la chose qui hante Coruscant, répand la mort sans discernement est le fils d’un individu sensible à la Force. L’identité de son père n’est pas clairement établie (« le fils de l’Empereur ou d’un certain Sarcev Quest, et d’une femme appelée Roganda Ismaren »). Si on peut douter du fait qu’il soit réellement le fils de l’Empereur, on ne peut pas douter de ce qu’il est : presque un monstre, plus qu’un homme. Car, il mélange une forte sensibilité à la Force et des améliorations techniques : « il est — ou était — un Jedi Obscur appelé Irek Ismaren (…) cette folle avait modifié son fils à grand renfort d’implants informatiques ». Autrement dit, la mère de Lord Nyax (Irek Ismaren, donc) a fait de son fils le résultat de ses expériences. Elle espérait un grand destin pour lui ; le groupe finit par croire qu’elle voulait faire de lui « l’Empereur Irek, un fils aimant, un Jedi Obscur et un tyran invincible ».

Malheureusement, il a tant été modifié et les circonstances ont fait qu’il a été libéré trop tôt de son compartiment. Cela a eu un fort impact sur lui, il avait perdu un peu de sa sensibilité humaine. Il n’a donc pas reconnu sa mère et « elle n’était rien de plus qu’une silhouette qui se dressait sur son chemin ». Irek Ismaren a donc tué sa mère.


Les Yuuzhan Vong ont combattu Nyax. Ils sont presque admiratifs et respectueux. Denua Ku pense que « le géant combattait avec une sauvagerie et une vitesse supérieures à tout ce qu’il avait jamais vu ». On a bien là la confirmation que Nyax est un individu qui sort de la norme. Les Jedi le craignent, les Yuuzhan Vong seraient à deux doigts de le vénérer (« si cet individu était né parmi les Yuuzhan Vong (…) il serait devenu le plus grand guerrier de tous les temps, exception faite des dieux »).

Deux nouveaux romans trouvés en occasion



 

samedi 15 novembre 2025

Xizor n'aime pas Vador

Le chef de l’organisation criminelle Soleil Noir a une bien haute estime de lui-même. Il se prend presque pour l’égal de Vador et de l’Empereur Palpatine, il est convaincu qu’il joue dans la même cour qu’eux. Car, bien que dépourvu de la Force, l’individu est riche, puissant et influent. En très bonne forme physique, il est également intelligent et commande de nombreux hommes et femmes. Bref, tout le laisse croire qu’il est l’égal des deux têtes de l’Empire.


C’est sans doute pour cela qu’il se sent prêt à se venger de Vador. Xizor déteste Vador. Il déteste le bras droit de l’Empereur depuis qu’une expérimentation biologique a mal tourné et a conduit l’Empire à bombarder une ville. Or, l’assaut mené par Vador a touché des proches de Xizor : « parmi les victimes se trouvaient la mère, le père, le frère, les deux soeurs et les trois oncles de Xizor. Ce dernier était absent à l’époque du drame ». Cet événement a considérablement marqué Xizor. Il est hanté par cela et il n’a pas réussi à se débarrasser de sa peine. Bien entendu, il pense qu’il pourrait tuer Vador. Il sent qu’il en est capable mais ce ne serait pas suffisant. Il veut que Vador soit tourmenté, lentement brisé ou détruit. Sa réflexion est que « le déshonneur, la disgrâce étaient des choses bien plus douloureuses quand on était à ce stade de la hiérarchie ». Autrement dit, il veut voir Vador tomber de haut et sombrer dans l’échelle impériale. Il sait aussi que Vador ne craint personne, ne respecte personne à part l’Empereur. Xizor veut donc briser cette relation ; il veut priver Vador de la seule chose qui semble importante (« il briserait Vador, il ferait en sorte qu’il soit jeté aux ordures par son maître bien-aimé »).


Mais, la réalité rattrape Xizor. Si il est convaincu de faire partie des individus les plus puissants de la galaxie, il sait aussi que son entreprise est hasardeuse. Penser battre Vador dans un combat physique est une utopie. Car, Xizor a vu ce dont Vador était capable avec un sabre laser ou la Force ; le défier en duel serait stupide (« Vador était quelqu’un de bien trop puissant. On ne pouvait pas l’attaquer de front »).

Il se sait aussi relativement épargné. Xizor a conscience que Vador l’aime peu. Il se doute que Vador aimerait le détruire mais il a l’idée que Vador a bien peu de chances de l’attaquer car il « bénéficiait des faveurs de l’Empereur ». Par conséquent, Xizor se dit que « tant que ce serait le cas, Vador n’oserait pas lui faire du mal ».


Vador, lui, ne cache donc pas son dédain ou son mépris. Il affirme à son Empereur que « c’est un homme dangereux » et qu’on « ne peut pas lui faire confiance ».

Pendant longtemps, Vador pensait simplement que Xizor voulait prendre sa place, que c’était une lutte pour s’approprier les bonnes grâces de l’Empereur et avoir plus de pouvoir. C’est un jeu que Vador pratique avec peu d’entrain. Les luttes de pouvoir, les intrigues semblent peu l’intéresser : « des hommes comme Xizor et l’Empereur éprouvaient un certain plaisir à manipuler les gens mais Vador avait toujours trouvé avilissant de devoir patauger dans ces histoires de double jeu et de triple trahison ».

Mais, il finit par comprendre que c’est extrêmement privé, que Xizor veut sa carcasse pour des raisons intimes (« ce n’était pas seulement que Xizor considérait Vador comme un adversaire pour s’approprier les bonnes grâces de l’Empereur (…) Non. C’était personnel ! ») 

samedi 8 novembre 2025

Les Chroniques Oubliées / La voix de l'Empire

  • L'Empire cherche à contrôler les médias les plus influents et les plus suivis
  • L'Empire cherche à se donner une bonne image auprès du grand public
  • Calliope, la journaliste, n'est pas dupe, d'autant plus qu'elle aime faire son travail conscienceusement
  • Krennic se vante d'être un homme qui compte. Il est également avide de reconnaissance et il est craint par les gens en-dessous de lui
  • Jedha et les cristaux kyber sont mentionnés
  • A sa façon, Calliope a pris part à la Rébellion, même si très peu de gens le sauront

jeudi 30 octobre 2025

Qui est Qui-Gon Jinn ?

Le roman La Menace fantôme dresse un portrait assez complet de Qui-Gon Jinn. On comprend qu’il est un Jedi respecté mais pas si bien vu que cela au sein de l’Ordre. Son principal problème semble être le fait qu’il défie les règles, pas parce qu’il aime ça, mais parce qu’il estime qu’il faut parfois emprunter une autre voie.


Kenobi, son apprenti, est le mieux placé pour observer Qui-Gon Jinn. S’il peut sembler content d’avoir un Maître comme lui, il remarque aussi que « con mentor avait souvent tendance à s’impliquer dans certaines affaires plus que de raison ». En réalité, Jinn semble manquer de détachement. Il n’a pas la froideur qu’ont certains Maîtres Jedi qui leur permet de ne pas s’impliquer. Cela a des conséquences sur la carrière de Jinn puisque « ce genre de comportement lui avait déjà occasionné bon nombre de soucis avec le Conseil Jedi ».

Toutefois, même s’il n’occupe sans doute pas la place qu’il mérite au sein de l’Ordre, Kenobi est fier d’avoir Qui-Gon Jinn. Il a des termes élogieux quand il pense à lui : « son mentor était probablement le plus grand Jedi ayant jamais existé, un membre prépondérant du Conseil, un guerrier farouche et courageux refusant de se laisser intimidé ». Ainsi, même son attitude malgré limite, Qui-Gon Jinn reste un Jedi de valeur, respecté et important. Sa parole n’est pas négligée.


Jinn n’est ni aveugle ni stupide. Il mesure les conséquences de ses actes. Il sait que con caractère et son comportement peuvent jouer contre lui. Il sait aussi que ses pairs du Conseil ont un avis équilibré sur lui : ils l’estiment mais savent qu’il est difficilement incontrôlable. On en a la preuve quand il se livre à un moment d’introspection (« il n’ignorait pas ce qu’on disait de lui au Conseil. Il était obstiné, souvent téméraire dans ses choix. Il était fort, très fort, mais gaspillait son potentiel dans la défense de causes qui ne méritaient pas son attention »).


Sa rencontre avec Anakin Skywalker en est un bon exemple. Alors qu’il est envoyé régler un problème économique sur la planète Naboo, il se perd dans une mission qui ne lui est même pas demandée. En faisant la connaissance d’Anakin, il se convainc que le jeune garçon est important. Et il se rend compte qu’il n’a même pas de fondement, dans un premier temps, pour expliquer cela : « le Maître Jedi resta silencieux un long moment, réfléchissant. Il éprouvait pour Anakin un attachement qu’il ne parvenait pas à s’expliquer ».

Kenobi et Qui-Gon Jinn font quelques tests et se rendent compte que le jeune Anakin pourrait avoir une place particulière dans la Force. Kenobi est content de rencontrer Anakin mais il a des doutes quand il apprend les plans de Qui-Gon Jinn. Contre toute logique, Jinn veut ramener Anakin à Coruscant et le former comme futur Jedi. C’est impossible étant donné l’âge d’Anakin. Mais Qui-Gon persiste dans on entreprise. Kenobi entrevoit un futur compliqué. Il appréhende : Qui-Gon Jinn « défierait le Conseil une fois de plus et le résultat serait le même qu’en maintes autres occasions : il n’aurait pas gain de cause ; sa stature de Maître Jedi en prendrait un autre coup ». Autrement dit, Kenobi craint que Qui-Gon sape peu à peu son crédit


Qui-Gon Jinn s’entête. Il présente Anakin au Conseil et va même plus loin en parlant de vieilles prophéties et d’Elu. Il veut prendre Anakin comme padawan, ce qui est impossible étant donné son statut de Maître et qu’il ait déjà un apprenti (Kenobi). Il déclare alors publiquement qu’il est prêt à se débarrasser de Kenobi, sous le motif que ce dernier serait prêt. On peut penser qu’il dit ça sans arrière-pensée mais même lui se rend compte que la chose est blessante pour Obi-Wan (« pour ne rien arranger, le Maître Jedi avait offensé Obi-Wan (…) la déchirure ne serait pas éternelle, mais il faudrait du temps pour que la blessure du jeune homme guérisse »).

Kenobi est vexé. Il a passé tant de temps avec Qui-Gon et le fait d’être mis de côté comme ça le dérange ; on peut d’ailleurs penser qu’il est trop attaché. Mais, il connait aussi Qui-Gon Jinn, il est habitué à ses frasques, à son comportement. Et même si le Jedi n’a pas voulu être méchant, la peine est quand même présente : « son Maître était comme un père pour lui, le seul qu’il eût jamais connu. Furieux que Qui-Gon le rejette pour s’occuper de l’enfant, il n’en connaissait pas moins trop le caractère passionné du Jedi pour s’en étonner ». Kenobi pense donc que « Qui-Gon n’avait pas eu l’intention de blesse » et qu’il « croyait au destin de l’enfant et cela primait sur tout ».


Yoda, lui, a énormément d’estime pour son ami : « un grand guerrier était Qui-Gon ». Mais, il reconnait que Qui-Gon était animé d’un feu presque trop brûlant (« mais beaucoup plus il aurait pu être, s’il n’avait pas voulu aller trop vite ». Yoda pense donc que Qui-Gon Jinn manquait de retenue, qu’il se perdait trop dans les causes qui lui tenaient à coeur. Et cela lui a joué des tours.